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Depuis 2019, la Chaire suit chaque année en partenariat avec l’APUR, le travail d’étudiants de Master 1 de l’Ecole d’Urbanisme de Paris, sur les mutations résidentielles et économiques dans les quartiers de gare du Grand Paris Express.

Ces travaux s’inscrivent dans l’observatoire des quartiers de gare mis en place par l’APUR, en partenariat avec la Société des Grands Projets (SGP) et la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Équipement et de l’Aménagement (DRIEA) d’Ile-de-France.

Les études menées visent à identifier et mieux connaitre les mutations conduites par le privé en dehors des opérations d’aménagement. L’application des plans locaux d’Urbanisme (PLU ou PLUI) autour des gares, génèrent selon les communes, et les droits à construire disponibles, des stratégies foncières des propriétaires de maisons individuelles. De même, les modifications des plans de circulation et des voiries peut impacter les arbitrages des propriétaires de fonciers économiques.

Pour mieux connaitre ces stratégies foncières et les mutations engendrées, la Chaire et l’APUR se sont penchés successivement sur :

Les évolutions du réseau de transport public à Clichy-Montfermeil, avec l’arrivée de la ligne 16 du grand Paris Express peuvent générer des pressions foncières supplémentaires sur des zones d’activités jusque là tournées par les grands axes routiers proches.

Pour étudier le potentiel de recomposition du tissu économique en termes de typologie d’activités, de formes de bâti et d’espaces publics, l’APUR et la Chaire ont confié à une nouvelle équipe d’étudiant.e.s de M1, le soin d’étudier le niveau d’insertion urbaine des zones d’activités de Vaucanson 1 et 2 à Montfermeil, situées en plein tissu pavillonnaire et  d’en tirer des enseignements pour les ZAE de la Métropole du Grand Paris.

Une matière riche pour alimenter le débat sur le maintien d’activités économiques dans le cœur dense de la Métropole.

Créés dans les années 60, le secteur d’activités du Coudray et ceux des Mardelles et de la Garenne, d’une cinquantaine d’hectares chacun, ont été confrontés au vieillissement des installations et au remplacement des entreprises dans les années 80, mais les communes ont souhaité conserver leur vocation économique. Jusqu’à présent à l’écart du réseau ferré de transport en commun, ils seront l’un comme l’autre desservis à l’horizon 2026 par la ligne 16 du Grand Paris Express et pourraient connaître d’importantes évolutions dans les années à venir.

Les analyses confirment le potentiel de ces secteurs économiques qui offrent déjà une réelle souplesse d’utilisation et une évolution vers plus de diversification dans les activités et l’immobilier d’entreprises. Une source d’inspiration pour réfléchir à la densification soutenable des activités économiques.

Créés dans les années 60, le secteur d’activités du Coudray et ceux des Mardelles et de la Garenne, d’une cinquantaine d’hectares chacun, ont été confrontés au vieillissement des installations et au remplacement des entreprises dans les années 80, mais les communes ont souhaité conserver leur vocation économique. Jusqu’à présent à l’écart du réseau ferré de transport en commun, ils seront l’un comme l’autre desservis à l’horizon 2026 par la ligne 16 du Grand Paris Express et pourraient connaître d’importantes évolutions dans les années à venir.

Les analyses confirment le potentiel de ces secteurs économiques qui offrent déjà une réelle souplesse d’utilisation et une évolution vers plus de diversification dans les activités et l’immobilier d’entreprises. Une source d’inspiration pour réfléchir à la densification soutenable des activités économiques.

Ces deux quartiers de gare apparaissaient comme des « taches blanches » dans l’observatoire des quartiers de gare faute d’opérations d’aménagement de plus de 2 hectares. Dans la réalité, ces quartiers ont eux aussi connu des transformations et la construction de plusieurs centaines de logements. Les promoteurs qui y interviennent démarchent les propriétaires, négocient, remembrent le foncier et développent des opérations de plus ou moins grande ampleur selon les communes, parfois même sur des fonciers publics.

Le style architectural de ces opérations est souvent un marqueur communal fort qui véhicule une image contrastée de la densification ; valorisante quand elle s’accompagne d’une mise en paysage qualitative (matériaux, terrasses, espaces verts), ou plus inquiétante pour les riverains quand elle referme les rues par des parois lisses et hautes pour cachent le ciel et la végétation des cœurs d’ilots.