Le Grand Paris se fait sans attendre l’achèvement des réseaux de transport. Autour ou à distance des gares, dans la zone dense et bien plus loin, des quartiers et des lieux de vie sont aménagés en répondant à des défis renouvelés : ZAN, réduction des inégalités, maitrise des risques, logements plus abordables, etc.
Les quartiers de gare du Grand Paris Express sont le lieu d’intenses transformations très encadrées par la puissance publique ou plus diffuses et portées par les marchés locaux. Qu’elles soient résidentielles, sociales ou économiques, les mutations à l’œuvre dans la métropole du Grand Paris conduisent à s’interroger sur les effets d’un nouveau métro et sur les leviers d’action publique adaptés aux différentes situations urbaines.
Des jardins productifs à la ferme, l’agriculture urbaine est devenue un standard des opérations d’aménagement. Les coulisses de sa mise en place éclairent la transformation des pratiques de l’aménagement. Elles révèlent les solutions testées pour fabriquer la transition écologique de la ville productive.
Financer l’aménagement est un défi avec les crise écologiques et économiques. Quelles sont les pratiques réelles au-delà des schémas classiques de financement ? Quelle place occupent les investisseurs ? Quelles innovations transforment l’économie de l’aménagement?
Dans une fabrique urbaine métropolitaine sous tension marquée par les crises successives, sanitaires, sociales, économiques et environnementales, des innovations sur les métiers, leurs organisations, les processus de travail et d’aménagement sont à l’œuvre. Nous en analysons les ressorts, effets et limites.
La Chaire a été initiée en 2017 par l’École d’Urbanisme de Paris pour exercer une veille et des travaux d’approfondissement sur les pratiques de l’aménagement dans le Grand Paris et contribuer à la formation des 350 étudiants chaque année.
La Chaire associe l’École d’Urbanisme de Paris à un réseau d’acteurs professionnels de la fabrique urbaine du Grand Paris, et plus particulièrement du secteur de l’aménagement. Ensemble, ils définissent et alimentent les travaux de recherche, les activités de formation et de débat public.