Concours de mémoires de Master 1 de la Chaire (2022-2023)

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Le concours de mémoires de la Chaire : récompenser les recherches étudiantes sur le Grand Paris

La Chaire a organisé en 2023 son cinquième concours visant à récompenser et à valoriser un mémoire rédigé par un.e étudiant.e inscrit.e en Master 1 à l’Ecole d’Urbanisme de Paris (EUP) au cours de l’année 2021/2022, et portant sur une thématique en lien avec la production urbaine dans le Grand Paris. Elle fait suite aux quatre premières éditions en 2018/20192019/2020, 2020/2021, 2021/2022.

Six étudiant.e.s ayant soutenu leur mémoire en juin 2023 ont candidaté. Les thèmes proposés concernaient :

  • Faut-il construire de nouvelles piscines en Ile-de-France ? [étude de cas : les piscines Jeux Olympiques de Paris]
  • Le gestion alternative des eaux : un facteur de réussite dans la fabrique des projets urbains ? [étude de cas : ZAC des Docks de Saint-Ouen]
  • La prise en compte des sols vivants à Saclay
  • Les rats à Paris : entre polémique médiatisée et instrumentalisation des risques, le tabou de la surexposition des personnes sans domicile
  • Le processus de patrimonialisation d’une forme d’habitat complexe dans sa forme et son histoire. [Étude de cas : les espaces d’Abraxas à Noisy-le-Grand]
  • La transformation de bureaux en logements. Vers une reconfiguration des pratiques des grands promoteurs immobiliers ?

Comme lors de chaque édition, ces dossiers ont été examinés par un jury composé :

  • D’enseignantes-chercheures de l’EUP : Claire Carriou et Sonia Guelton (qui assurait sa dernière co-présidence);
  • De professionnels expérimentés parmi les partenaires de la Chaire : Robin LURET-CAVADA (Chef de projet, Société du Grand Paris), Vincent LE ROUZIC (Directeur de projet stratégie et innovation, EPAMarne-EPAFrance)

 

Comme lors des précédentes éditions, le jury a décidé de classer les mémoires en combinant deux principes :

  • Les attendus académiques objectivés par une grille d’évaluation (qualité de la problématisation, des données et de la méthodologie, de la présentation du document et de la restitution des résultats et de la synthèse) ;
  • La capacité à faire écho et à alimenter l’analyse de la production urbaine dans le contexte du Grand Paris.

Les membres du jury souhaitent attester du grand intérêt de l’ensemble des mémoires proposés, tant par une grande diversité des thématiques relatifs à la fabrique de la ville que par la façon et la méthode avec lesquelles elles ont été traitées. Les mémoires sont agréables à lire, bien menés et bien inscrits dans les problématiques et les enjeux du Gand Paris.

Dans ces conditions, le jury a distingué deux mémoires, l’un pour le Premier Prix et l’autre pour le Prix Spécial, qui ont été remis le mardi 26 septembre 2023 à l’Ecole d’Urbanisme de Paris.

De gauche à droite :  Guillaume LACROIX, Sonia GUELTON, Claire CARRIOU, Mathilde ARAUDEAU et Alexandra RAMOND après la remise des prix du concours de mémoires de Master 1 pour l’édition 2022-2023

1er Prix de la Chaire : Alexandra RAMOND

C’est le mémoire d’Alexandra Ramond. « La prise en compte des sols vivants à Saclay » qui remporte le premier Prix. Ce travail pose les enjeux de la nature « vivante » des sols en urbanisme et aménagement avec une approche interdisciplinaire, et analyse les changements de pratiques des opérateurs de l’aménagement sur le cas du plateau de Saclay, en soulignant les innovations et les limites actuelles. Jusqu’à lors, les qualités pédologiques des sols, c’est-à-dire pour assurer des fonctions telles que la production agricole, sylvicole ou écologique,  ont été peu perçues par les aménageurs, tout comme leur composante culturelle. Mais l’arrivée de la loi Climat et Résilience en 2021, comportant l’objectif d’une zéro artificialisation nette (ZAN),  les invite désormais à se pencher urgemment sur ce sujet.

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Mention spéciale du jury : Mathilde ARAUDEAU

Le jury décerne aussi un Prix Spécial au mémoire de Mathilde Araudeau qui porte sur « Les rats à Paris : entre polémique médiatisée et instrumentalisation des risques, le tabou de la surexposition des personnes sans domicile ». Le jury a apprécié l’originalité du sujet qui traite de la question de la cohabitation entre les humains et les non-humains, une problématique centrale pour transformer la culture de l’aménagement, et qui prendra assurément de l’importance. Le jury estime que ce mémoire bien mené aurait toutefois gagné à présenter une articulation problématique plus resserrée entre la présence des rats, les effets sur les mal-logés et les enjeux pour la fabrique urbaine métropolitaine.

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