Ateliers pédagogiques

Mises en situation professionnelle des étudiants, qui travaillent collectivement pendant plusieurs mois sur une commande réelle passée par un organisme extérieur à l’École d’Urbanisme de Paris

frise rouge frise rouge frise grise









Rappel du principe : Chaque année universitaire, les opérateurs membres de la Chaire financent et copilotent une commande d’atelier pédagogique sur un thème d’intérêt commun pour explorer la fabrique urbaine dans le Grand Paris. Mis en situation professionnelle, un groupe d’une dizaine étudiants de Master 1 ou 2 de l’École d’Urbanisme de Paris travaille entre octobre et mars sur cette commande réelle et remet un diagnostic territorial et une série de préconisations.

Ateliers 2023-2024

Atelier 1 : « Les offices fonciers solidaires, quelles stratégies pour quels territoires ? »

La Chaire développe un programme de recherche sur le logement abordable, qui est l’un des enjeux essentiels dans le Grand Paris. La loi ALUR a proposé en 2014 un système de production de logement en dissociation du droit de propriété qui permet d’offrir en accession des logements à des prix réduits de l’acquisition foncière qui, elle, reste détenue par un « office foncier solidaire ». Le ménage loue le foncier à l’OFS et devient propriétaire des droits réels sur le bâti. C’est le montage dit OFS-BRS, qui comporte des conditions d’achat et de revente pour permettre de maintenir le prix « abordable » dans la longue durée. La Chaire soutient un programme de recherche (COBRA) sur ce thème entre 2023-2026.

Dans le Grand Paris, les OFS se développent et plusieurs opérations en OFS-BRS sont annoncées, à Paris comme dans la première et la seconde couronne. La question de l’articulation de l’offre avec les autres composantes des marchés du logement se pose donc avec une certaine diversité (concurrence/complémentarité, etc). Il faut alors s’interroger sur les conditions économiques qui soutiennent l’offre, et leur compatibilité avec les orientations des politiques du logement.

L’enjeu de l’atelier sera de produire des éléments de diagnostic puis des recommandations pour cadrer de possibles interventions en OFS/BRS sur l’aménagement de ces espaces.

L’atelier rendra ses conclusions en mars 2024. Les opérateurs de la Chaire et les partenaires de COBRA seront invités.

Pilote de la commande : L’atelier a été co-piloté par l’EPFIF et SOGEPROM et réalisé dans le parcours Développement des Territoires (DETER).

 

Atelier 2 :« Comment déployer la logistique urbaine dans le Grand Paris dans le tissu urbain existant ? »

Comment (mieux) intégrer des services de logistique urbaine dans l’aménagement urbain du Grand Paris ? C’est le sujet de l’atelier mené par des étudiants en Master 2 Transport et Mobilité à l’EUP, dans le cadre d’une collaboration entre notre Chaire et la Chaire Logistics City, et suivi par  la Société du Grand Paris, Segro et SNCF Immobilier. Le 13 octobre 2023, les étudiants et leurs encadrants sont partis à la rencontre de la société URB-IT qui  opère un micro-hub logistique de Segro dans l’Ilot Fertile, au cœur de Paris Nord-Est.

L’organisation de cette logistique urbaine dont les supply chains s’étirent en amont depuis l’acheminement du commerce international vers la zone dense, en passant par les entrepôts de Grande Couronne, est complexe, prise en tenaille entre maintien de l’activité économique et réduction de son impact environnemental. Dans le cœur dense de la métropole, des services logistiques innovants peuvent être proposés, à l’instar de la cyclologistique qui permet de livrer les colis par vélo triporteur ou vélo-cargo, avec un gain en matière d’emprise sur la voirie, de pollution, de bruit…

L’atelier rendra ses conclusions en mars 2024. Les opérateurs de la Chaire seront invités.

Découvrez cette visite placée sous le signe du vélo.

Ateliers 2022-2023

Atelier 1 : «  Transformer la ZAE « Portes d’Orly » à l’heure du ZAN : un démonstrateur métropolitain »

Comment concilier dans la zone dense du Grand Paris les différents objectifs de politiques publiques fixés pour les prochaines décennies : sobriété foncière, renaturation et désartificialisation (ZAN), maintien et développement d’emplois et de services, réindustrialisation et logistique à faible émission … ? Et si les réponses se trouvaient dans la transformation des Zones industrielles (ZI) et zones d’activité économiques (ZAE) de la métropole ?

Ce sont les questions posées par la Chaire Aménager le Grand Paris à l’atelier étudiant 2022-2023 du parcours de Master 2 DETER de l’Ecole d’Urbanisme de Paris, encadré par Marie Llorente. Le résultat a été présenté le 29 mars 2023 aux élus du territoire, et se traduit dans un rapport d’étude complet de 177 pages !

Découvrez la synthèse de ce travail, qui porte sur la transformation de la ZAE « Portes d’Orly », en bordure du périmètre sud de la Métropole du Grand Paris, dans le département de l’Essonne et à cheval sur cinq communes.

Qu’est-ce qu’on y apprend ?

  • Les enjeux issus du diagnostic territorial : ou comment dépasser la fragmentation institutionnelle (PLU à harmoniser), construire une gouvernance partenariale commune, ou encore renaturer des parcelles en tenant compte de l’imperméabilisation et des besoins des salarié.es,
  • Des préconisations de transformation à l’horizon 2040: ou comment innover dans l’architecture pour un foncier optimisé (surélévation, mutualisation…), mais aussi via la planification (OAP sectorielle intercommunale) et les modes de gestion, pour un aménagement cohérent et éco-responsable
  • Une démonstration de cette scénarisation programmatique sur plusieurs tènements fonciers, avec un phasage progressif.

Pilote de la commande : L’atelier est co-piloté par l’EPFIF et Linkcity. et réalisé dans le parcours Développement des Territoires (DETER), avec la collaboration de la Communauté d’Agglomération Paris- Saclay.

Consulter la synthèse de l’atelier

 

Atelier 2 : «  Créer un outil d’aide à la décision pour la SPL Marne au Bois, dans le cadre du projet de réaménagement du quartier Triangle gare à Val de Fontenay (Fontenay-sous-Bois) »

Ce mardi 29 novembre, 10 étudiants de l’atelier Urba XP de l’École d’urbanisme de Paris ont présenté leur travail dans les locaux de la Marne au Bois SPL. L’objet : fournir à la société publique locale un outil d’aide à la décision sur le quartier Triangle gare à Val de Fontenay, en amont d’un vaste projet d’aménagement qui transformera le quartier d’activités frappé par une vacance croissante de ses bureaux en une zone mixte.

Comment acquérir les bâtiments de bureaux les plus stratégiques pour transformer la zone dans son ensemble ? Les étudiants ont livré une grille d’analyse ayant valeur d’aide à la décision sur le potentiel de transformation des bâtiments. Les critères retenus comptent par exemple l’impact carbone du chantier, l’adaptabilité du bâtiment pour sa transformation en logements et commerces, l’autonomie – savoir si le bâtiment peut être réhabilité sans les autres -, la participation à l’objectif du nombre de logements, la pollution du bâtiment et de la parcelle, son accessibilité, la proximité des réseaux (crèches, écoles, services de santé…), la luminosité, mais aussi la proximité des autoroutes, les délais d’acquisition, de dépollution, de remise aux normes…

Après plusieurs rencontres avec la MAB SPL, l’Établissement public foncier d’Île-de-France (EPFIF) et l’architecte Sophie Euscheler de l’agence TVK, les étudiants ont livré leur analyse sur 3 bâtiments, présentant les atouts ainsi que les limites de leur outil. Un travail accueilli très favorablement par la directrice générale adjointe de la Marne au Bois SPL, Raphaëlle Bernabei qui y voit un outil à tester sur d’autres biens sur lesquels travaille la SPL.

Pilote de la commande : La SPL Marne au Bois a commandé cet atelier auprès de l’EUP. La Chaire suit et labellise l’atelier.

 

Atelier 3 : «  La zone d’activité commerciale et servicielle pompadour. Mutations urbaines et perspectives de développement.  »

À la croisée de grandes infrastructures routières (A86, N6, N406…), le secteur Pompadour présente les caractéristiques d’une zone de périphérie, tout en étant intégré à la Métropole du Grand Paris. L’Atelier Parisien d’Urbanisme et la Chaire se sont associés pour analyser, à partir de relevés de terrain réalisés par les étudiants de Master 1 de l’École d’Urbanisme de Paris, les mutations de cette zone commerciale, peu à peu transformée par les opérations d’aménagement qui se développent autour. L’étude met en lumière les tensions entre les différentes fonctions métropolitaines qui sont présentes dans la zone, les dynamiques de projet en cours au Nord et au Sud de celle-ci et son potentiel d’évolution. Les quatre secteurs étudiés forment un ensemble de 67 hectares très artificialisé. Selon les situations, les taux d’artificialisation (emprise bâtie + sol imperméable) oscillent entre 85 % et 95 % de la surface totale des parcelles.

Consulter l’étude (16 p., mai 2023)

Pilote de la commande : L’APUR a commandé l’atelier auprès de l’EUP. La Chaire suit et labellise l’atelier.

Ateliers 2021-2022

Atelier 1 : « Aménager les friches franciliennes selon le ZAN. Enjeux, pratiques et logiques d’action des opérateurs »

Un décret paru début 2022 est enfin venu définir les modalités de calcul applicables à l’objectif de Zéro Artificialisation Nette (ZAN) des sols à l’horizon 2050. Si les friches franciliennes apparaissent comme une ressource foncière essentielle pour atteindre cet objectif au niveau régional, notamment avec la révision en cours du SDRIF, l’absence de définition partagée ne permet pas facilement de les identifier. C’est ce premier enjeu méthodologique qu’a relevé l’atelier entre octobre 2021 et janvier 2022. Les étudiant.es ont d’abord conduit un important travail documentaire et géomatique pour caractériser et localiser les friches potentielles sur le territoire de Marne-la-Vallée. Leur inventaire a été complété par une indispensable visite de terrain pour constater la déprise effective, l’état du bâti ou les projets envisageables. « Le repérage des friches relève plus de la course d’obstacles que d’un long fleuve tranquille » : pour outiller les acteurs face à leur constat, les étudiant.es ont rassemblé un boîte à outil méthodologique utile aux autres territoires (franciliens ou nationaux) à la reconquête de leurs friches.

Aménager les friches franciliennes dans une optique ZAN questionne aussi les pratiques des collectivités et des opérateurs (aménageurs, promoteurs). Ces opérations sont en effet porteuses d’une certaine complexité foncière, avec des propriétaires pas toujours identifiables ou prêts à s’inscrire dans une démarche de projet, des niveaux de pollution parfois très importants, un équilibre d’opération difficile à atteindre sans subvention, etc. L’apport du groupe lors de la deuxième phase (janvier – mars 2022) s’organise autour de la construction d’une grille de mutabilité des friches : il s’agit d’un outil de pré-diagnostic, pour faciliter la prise de décision des collectivités dans la mutation de la parcelle au regard des réalités du site et des besoins du territoire.

L’inventaire des friches et ces pistes pour leur reconversion ont été présentés le 25 mars 2022 aux commanditaires réunis en ligne, et la discussion s’est poursuivie avec des acteurs territoriaux et experts (organismes d’Etat, collectivités, …) invités pour l’occasion.

Pilote de la commande : L’atelier est co-piloté par Aménagement & Territoires (Kaufman & Broad) et l’Établissement public d’aménagement Marne-EPA France, et réalisé dans le parcours Développement des Territoires (DETER).

Consulter la synthèse de l’atelier

Atelier 2 : « Aménager la métropole par et pour les mobilités domicile-travail de celles et ceux qui travaillent et étudient sur le territoire de Paris-Saclay »

On assiste actuellement dans le Grand Paris à de fortes mutations touchant les mobilités domicile-travail : crise sanitaire du Covid-19 , développement du télétravail, affirmation des mobilités actives et décarbonnées, … Ces différentes évolutions questionnent donc l’aménagement de la région tel qu’il est planifié et réalisé, surtout sur le territoire de l’opération d’intérêt national Paris-Saclay, où se construit en accéléré un nouveau morceau de la métropole autour du cluster scientifique, bientôt relié par une nouvelle ligne du Grand Paris Express.

Comment faire atterrir le projet dans la vie des populations — nouvelles et anciennes —du plateau de Saclay, avant et après l’arrivée de la ligne 18 du GPE ? Comment construire des relations entre elles ? Comment donner au cluster une concrétisation dans sa vie urbaine, en tenant compte des spécificités du territoire et des mondes sociaux en présence ?

Les 8 étudiant.es du parcours Transport et Mobilité de l’Ecole d’Urbanisme de Paris ont d’abord travaillé entre octobre 2021 et janvier 2022 sur un diagnostic sensible et varié du territoire, à différentes échelles. Celui-ci souligne l’importance de mieux connaitre et prendre les comptes les représentations et les pratiques variées de mobilité des différentes catégories de population du plateau : étudiant.es, chercheurs.ses, mais aussi et surtout les « personnels support »,  souvent considérés comme des « invisibilisé·e·s du projet » urbain. Leurs récits de vie – construits grâce à l’enquête du groupe – mettent ainsi en lumière les attentes des employé·e·s ou prestataires des services administratifs des universités ou des compagnons de chantiers.

Le deuxième temps de l’atelier, entre janvier et mars 2022, était consacré à la scénarisation des évolutions possibles et souhaitables sur le territoire. L’originalité de l’approche ? Sortir résolument de l’ « approche par l’objet », cette focalisation fréquente sur l’arrivée prochaine des gares du nouveau métro, ou l’émergence de technologies de rupture (véhicule autonome…). Les étudiant.es recommandent plutôt une mise en réseau de solutions low-tech, existantes et inclusives (covoiturage, partage de vélos, etc.). Ces pistes stimulantes ont été présentées le 25 mars aux commanditaires et discutées avec des acteurs territoriaux et experts (associations, collectivités, …) invités pour l’occasion.

Pilote de la commande : L’atelier est co-piloté par la Société du Grand Paris (SGP) et l’Établissement public d’aménagement Paris-Saclay (EPAPS), et réalisé dans le parcours  Transport & Mobilités (TM). Consulter la synthèse de l’atelier

Atelier : « L’insertion urbaine des zones d’activités économiques dans la MGP. Le cas des ZAE de Vaucanson à Montfermeil »

Pour la 3ème année consécutive, l’Atelier Parisien d’Urbanisme (APUR) a fait appel à l’EUP pour réaliser un diagnostic territorial de ZAE du Grand Paris : celui de Vaucanson 1 et 2, situées dans la commune de Montfermeil, à l’est de l’EPT Grand Paris Grand Est. Cette commande de l’APUR est elle-même directement issue d’une demande de la mairie de Montfermeil, en collaboration avec le pôle de développement économique de l’EPT Grand Paris Grand Est.  La Chaire suit cet atelier au titre de la veille sur les mutation des quartiers de gare du GPE.

La construction de la gare de Clichy-Montfermeil dans le cadre du Grand Paris Express a été l’occasion d’étudier les perspectives d’évolution et de mutation de ces ZAE assez particulières, enserrées dans un tissu pavillonnaire sur le flanc nord-est du coteau de Montfermeil. Spécialisées dans les secteurs du BTP et de l’automobile, ces zones structurées par une voirie en impasse présentent des problématiques intéressantes du point de vue de leurs interdépendances avec le tissu résidentiel environnant. Deux problématiques se sont dégagées :  l’une concernant les caractéristiques physiques du tissu urbain, l’autre l’aspect économique de cet espace. L’étude des ZAE a permis de concilier la double problématique du bâti et de ses fonctions associées.

Consulter la synthèse de l’atelier (publication sur le site de l’APUR – juin 2022)

Ateliers 2020-2021

Atelier 1 :  « Le vélo dans le Grand Paris. Quelles adaptations face à l’évolution des pratiques de déplacement en Île-de-France ? »

Avec l’augmentation rapide et forte de la pratique du vélo dans le Grand Paris, comment faudrait-il (re)penser l’aménagement des espaces publics autour des gares franciliennes ? A partir de deux cas d’étude (Bondy, Issy-les-Moulineaux), le diagnostic et les préconisations présentent l’aménagement d’un véritable « système vélo » cohérent (signalétique, mobilier urbain, stationnement, circulations). Un autre livret détaille les meilleures pratiques de stationnement vélo (échelle mondiale) pour les bâtiments et espaces publics.

Pilote de la commande : Société du Grand Paris

Consulter la synthèse de l’atelier

Atelier 2 : « Diagnostic et relocalisation des filières constructives biosourcées en Ile-de-France »

Pilote de la commande : Banque des Territoires

Dans quelle mesure les filières de matériaux biosourcés pour la construction peuvent-elles contribuer à réindustrialiser l’Ile-de-France ? Le diagnostic et les fiches exa­minent le niveau de maturité des actuelles filières bois, fibres naturelles (chanvre, lin, miscanthus, paille), terre crue et textiles recyclés. Trois scénarios et recommandations transversales visent à appuyer le déploie­ment de ces filières, en insistant sur les synergies inter-filières et les enjeux de (re)lo­calisation, notamment concernant la grande couronne.

Consulter la synthèse de l’atelier

Atelier 3 :  « étude portant sur l’agriculture urbaine en Ile-de-France. Acteurs, méthodes et bonnes pratiques »

Pilote de la commande : Établissement Public Foncier d’Ile de France

Cette étude permet une prise de repères à destination des opérateurs urbains, à partir d’un diagnostic territorial sur Grand Paris Sud et de monographies de projets franciliens d’agriculture urbaine : fermes urbaines, micro-fermes, jardins partagés, etc. Des guides méthodologiques et de bonnes pratiques décrivent les modes d’organisation (acteurs, économie, foncier, etc.) et les leviers favorables à la mise en œuvre et à la gestion de ces activités.

Consulter la synthèse de l’atelier

Autres ateliers suivis par la Chaire :  

Atelier :  Webinaire « Faire la ville à distance » (19 janvier 2021)

Le webinaire « Faire la ville à distance », organisé par les étudiants du Master 2 Urba XP, visait à étudier « à chaud » et de façon exploratoire les conséquences opérationnelles, sociales et politiques de la crise de la Covid 19 sur les projets urbains au sein du Grand Paris, selon différentes échelles temporelles et en croisant les regards entre opérationnels et chercheurs. L’enregistrement est accessible avec ce lien.

Consulter la synthèse de l’atelier

Atelier : « Les mutations urbaines des zones d’activité économique autour des futures gares du GPE : Aulnay-Sous-Bois et le Blanc-Mesnil »

L’Atelier Parisien d’Urbanisme (APUR), en partenariat avec la Chaire, pilote cet atelier de diagnostic des mutations autour des quartiers de gare du GPE. Il fait suite à l’atelier sur les mutations autour des gares du Grand Paris Express réalisé l’année précédente.

Ces étudiants en Master 1 de l’EUP ont d’abord analysé les différences d’occupations et d’organisations dans les Zoné d’Activité Economique (ZAE) de deux secteurs. Leur travail a porté sur l’étude des évolutions actuelles et sur l’évaluation de l’impact potentiel de l’arrivée des deux gares de la future ligne de métro 16 à proximité de ces zones.

Consulter la synthèse de l’atelier

Atelier : «Quel avenir pour les zones d’activité près des futures gares du GPE ? Le cas de 2 secteurs : Le Coudray et Les Mardelles – La Garenne (Le Blanc-Mesnil, Aulnay-Sous-Bois)»

Créés dans les années 60, le secteur d’activités du Coudray et celui des Mardelles et de la Garenne, d’une cinquantaine d’hectares chacun, ont été confrontés au vieillissement des installations et au remplacement des entreprises dans les années 80, mais les communes ont souhaité conserver leur vocation économique. Jusqu’à présent à l’écart du réseau ferré de transport en commun, ils seront l’un comme l’autre desservis à l’horizon 2026 par la ligne 16 du Grand Paris Express et pourraient connaître d’importantes évolutions dans les années à venir.

Les analyses confirment le potentiel de ces secteurs économiques qui offrent déjà une réelle souplesse d’utilisation. L’arrivée des nouvelles gares pourrait être anticipée avec une réflexion sur une densification des activités via le renouveau de l’immobilier et un renforcement de leur attractivité avec une montée en qualité des espaces publics et davantage de nature.

Consulter la note « Quel avenir pour les zones d’activité près des futures gares du GPE ? »

En 2021-2022, un troisième atelier est en cours. Il porte sur les mutations des zones d’activités économiques de Montfermeil.

Ateliers 2019-2020

Atelier : « Zone Gallieni, une zone commerciale en mutation. »

Pilote de la commande : CDC Habitat

En partenariat avec Séquano Aménagement, Est Ensemble et la commune de Bondy.

Neuf étudiant.es du Master PROMU ont étudié le projet de reconversion du secteur commercial situé entre le canal de l’Ourcq et l’avenue Gallieni (Ex-RN3) à Bondy (Seine-Saint-Denis).

Le secteur devra accueillir 4000 habitants (2000 logements) à l’horizon 2030, dans un quartier mixte conservant une part importante de commerces. L’objectif de l’étude est dès lors de comprendre dans quelles conditions cette nouvelle population va pouvoir être accueillie dans ce site riche de potentialités, mais marqué par sa monofonctionnalité, sa dépendance à l’automobile et de fortes nuisances.

Les étudiant.es ont dégagé plusieurs points importants dont :

  • Le fait que les conditions d’habitabilité demeureront difficiles malgré les futurs projets d’aménagement
  • Une inadéquation des objectifs de planification dans la configuration du site qui implique d’ajuster les orientations programmatiques et stratégiques en termes de densité, d’équipements, de modèle économique (notamment des « boites à chaussures » actuelles), etc.

Consulter la synthèse de l’atelier

Atelier : « Les stratégies d’installation et de circulation des investisseurs culturels, sportifs ou de loisirs dans les projets XXL des franges métropolitaines »

Pilote de la commande : SPL Air217

Commande : Cet atelier de Master 2 DETER analyse ces stratégies pour 6 cas d’étude franciliens de « sites XXL » (de grands tènements fonciers), en dégageant notamment les critères d’implantations, les modalités de circulation et de mise en concurrence des projets.

La synthèse augmentée conclut sur les enjeux d’aménagement pour la Région Ile-de-France dans les franges métropolitaines.

Consulter la synthèse de l’atelier

Atelier « Mutation résidentielles autour des gares du Grand Paris Express »

Partenariat entre la Société du Grand Paris, l’Apur et l’Ecole d’Urbanisme de Paris

Cette note porte sur les mutations résidentielles dans deux quartiers de gare du Grand Paris Express, Saint-Maur – Créteil et Champigny Centre, tous deux situés sur la ligne 15 sud, 5 ans avant l’arrivée du nouveau métro.

La note cherche à répondre aux questions suivantes : quels logements sont produits, quelles densités, quelles typologies, avec quelles ambitions architecturales, urbaines et environnementales, par quels opérateurs et à quel prix ? En soulignant le poids de la construction de logement en dehors des opérations d’aménagement, ce sont les questions d’équilibre habitat-activités, de besoin en équipements et en espaces verts et l’animation des rez-de-chaussée qui sont posées.

La note est le fruit d’un partenariat entre la Société du Grand Paris, l’Apur et l’Ecole d’urbanisme de Paris. Elle repose sur un travail mené par des étudiants de Master 1 dans le cadre d’un projet de recherche de la chaire Aménager le Grand Paris qui vise à analyser l’impact du projet de transport sur l’évolution des territoires urbains de la métropole.

Consulter la note de l’atelier

Ateliers 2018-2019 sur les projets XXL

Atelier 1 : « le récit du projet, entre prospective, vision et marketing territorial »

Pilote de la commande : la SPL Air 217

Cédés par l’Armée à la collectivité locale (Coeur d’Essonne), les 300 hectares de l’ex Base aérienne de Bretigny ont fait l’objet d’une action à la fois volontariste et pragmatique de reconversion et de développement, conduite par la SPLA créée à cet effet, Air 217. Autour du fil rouge du développement culturel, ce projet d’aménagement XXL a vu se multiplier et se concrétiser les implantations (événementiel, activités économiques et maintenant agriculture et transformation…), ce dans un contexte territorial, aux franges de la métropole, « entre ville et campagne » qui n’allait pas de soi. Les acteurs locaux et particulièrement les aménageurs souhaitent combiner ce pragmatisme avec une mise en perspective plus stratégique afin de garantir la montée en puissance de ce projet, sa réussite dans la durée  et son inscription territoriale, à toutes les échelles, du local au métropolitain.

L’objectif de cet atelier, auquel ont participé 7 étudiant.es du parcours « développement des territoires » du master 2 de l’EUP, a été d’imaginer la forme et le contenu de ce que pourrait être le « récit du projet », c’est à dire le support de son explicitation (sens, portée, effets attendus…) à destination des différents usagers du territoire, aux différentes échelles. Cette commande est porteuse d’innovation en ce qu’elle consiste à inventer ce récit, comme un hybride entre trois figures connues des aménageurs et acteurs territoriaux : celles de la prospective (scénarios…), celle de la vision (futur souhaitable) fondatrice d’un projet de territoire et celle du marketing territorial.

Atelier 2 : « Les projets d’Aerolians »

Pilote de la commande : Grand Paris Aménagement

Situé sur la commune de Tremblay-en-France, aux portes de l’aéroport Paris /Charles-de-Gaulle, le projet Aérolians constitue la dernière opération d’envergure aux portes de l’aéroport Paris /Charles-de-Gaulle. L’aménagement d’un terrain de 198 hectares permettra l’installation de 850 000 m² d’activités (PME-PMI, logistique, bureaux, hôtellerie…). Les aménageurs souhaitent combiner ce raisonnement international avec des actions destinées à mettre en cohérence le projet avec le contexte local afin de permettre son inscription territoriale, à toutes les échelles, du local au global.

Les objectifs de cet atelier, auquel ont participé 6 étudiant.es du parcours « environnement » du master 2 de l’EUP, ont été :

  • d’appréhender les échelles multiples du site et ses contraintes propres
  • de concevoir l’intégration des dimensions environnementales, économiques et sociales du projet dans un contexte territoriale en grande mutation ;
  • de contribuer à la conservation du potentiel agricole du territoire

Synthèse de l’atelier

Ateliers 2017-2018 sur les APUI

Atelier « Pôle Gare Ardoines »

Pilote de la commande : l’Établissement Public d’Aménagement Orly-Rungis-Seine Amont

Neuf étudiant.es du Master PROMU ont examiné le positionnement du pôle Gare Ardoines, qui a fait l’objet d’un appel à projets Inventons la Métropole du Grand Paris. L’objectif était d’établir de manière spécifique et prospective les conditions de sa mutation, et notamment de celle de la halle SNCF, pour laquelle 100 000 m2 d’immobilier tertiaire sont prévus. En parallèle de la proposition retenue à l’issue de la consultation Inventons la Métropole du Grand Paris, l’ambition était également de réfléchir à  l’attractivité du site et du programme, et à la méthodologie de mise en œuvre du redéveloppement urbain du site.

Cela s’est traduit notamment par  le fait :

  • d’appréhender les échelles multiples du site et ses contraintes propres ;
  • de concevoir l’émergence progressive d’une opération dont le contenu et les équilibres sont encore mouvants et au sein d’un environnement urbain en grande mutation ;
  • d’interroger le modèle de développement et la pertinence du positionnement programmatique actuel de l’appel à projets Inventons la Métropole du Grand Paris dans un contexte métropolitain notamment marqué par la surproduction attendue en termes d’immobilier tertiaire, entre autres autour des gares du Grand Paris Express.

Consulter la synthèse de l’atelier

Atelier « Inventons la métropole du Grand Paris et innovations économiques »

Pilotes de la commande : Établissement Public Foncier d’Ile de France et Caisse des Dépôts et des Consignations

L’objectif de l’atelier organisé avec les étudiant.es du Master 2 DETER a été de comprendre les articulations entre l’évolution des activités économiques et des réponses immobilières, à travers l’analyse des projets lauréats d’Inventons la Métropole du Grand Paris. Les enjeux liés aux activités et au développement économique en contexte métropolitain ont été abordés par des questionnements croisés sur la nature de l’innovation économique des projets et des réponses immobilières, ainsi que sur l’évolution des modèles économiques et des manières de faire.

Entre octobre 2018 et mars 2019, deux ateliers d’étudiants de master 2 ont été organisés autour des questions de développement des projets XXL en frange métropolitaine.

Consulter le rendu de l’atelier

Rechercher sur le site :